Flashback sur la 2e conférence au Crifpe à Montréal pour un des plus beaux colloques en éducation francophones. J’ai pu, telle une petite souris, comme au Maroc, écouter mes collègues et partager leurs avancées, leurs trouvailles et peut être aussi leurs espoirs d’éclairer mieux le monde, de mieux comprendre l’éducation aujourd’hui et de contribuer à de nouvelles pistes pour accompagner les enseignants. La littérature décrit les jeunes enseignants entre appréhension et enthousiasme, en tant que jeune chercheuse je suis exactement dans cette même phase c’est à dire j’ai peuuuuur et je suis contennnnte en même temps. Une nouvelle façon à 45 ans de cultiver ce que l’on appelle « l’esprit du débutant », c’est à dire voir le monde avec des yeux neufs chaque jour. Je remercie sincèrement toutes les personnes qui croient en moi, amis, collègues, familles, étudiants et les personnes inconnues qui croisent mon chemin et qui me soutiennent.

J’ai pu présenter les résultats principaux de ma thèse et échanger avec des chercheurs internationaux. C’était très enthousiasmant de rentrée dans ces sessions de colloque comme on entre dans la fourmillière du savoir. J’ai énormément travaillé pour fournir une présentation scientifique de haut-niveau et je me suis mise une pression assez folle. Et puis j’ai parcouru les musées de la ville, je suis allée voir les Laurentides, j’ai fait du feu sous les étoiles entourée de loups qui hurlaient, j’ai fini dans une auberge de jeunesse assez classe avec un spa sur le rooftop, mais ça, c’est une autre histoire! 🙂