J’ai adoré cette biennale. Par contre, impossible de comprendre ce qui m’arrivait.

Déjà, avant de parler, j’ai peur. Je suis toujours morte de peur. Je m’imagine quelqu’un qui va poser la question super dure que je ne comprendrai pas, celui qui va balayer mes analyses stats, celui qui se lève et qui claque la porte… Jusque là, rien de surprenant, la peur de parler en public est la peur n°1 des adultes, et ça tombe bien, puisque je suis officiellement une adulte. Mais là, je me sentais tellement mal. Sueurs, froid, chaud, mal de tête… Eh bien en fait j’avais le covid, mais je ne le savais pas! Zut.
C’était Vendredi, fin de journée, il y avait déjà eu 4 intervenants avant moi, la salle était surchauffée (ou je surchauffais) (ou je faisais surchauffer la salle). Je me suis dit que j’allais parler moins et faire jouer les gens. Je voulais leur faire goûter à l’#empathie en formation. Il s’agit d’expérimenter d’abord, de voir comment c’est pour soi, et de voir collectivement comment c’est pour nous. Alors j’ai proposé à toute la salle de jouer au jeu du Funambule (Alain Berthoz & Berengère Thirioux ont créé ce jeu), ou d’excercer leur droit de ne pas jouer. Je n’ai pas réussi à compter, mais je crois que tout le monde a joué, car les conférences bien, mais faire l’expérience de ce qui est en train d’être dit, ça a plu aux participants. Voilà, c’était ma 3e conférence de l’année, à chaque fois j’ai été seule à parler d’empathie et des enseignants. Alors je lance une demande à l’Univers. Hého, Univers, si tu m’entends !!??? Héhooooo !!!. (Bon, plus pragmatiquement, j’ai envoyé des demandes par mail aux gens que je connaissais.) J’aimerais arriver à participer à un symposium de recherche sur l’empathie et les enseignants, pour porter cette voix avec d’autres chercheurs qui promeuvent ce type d’approche avec les enseignants. Les rêves n’ont pas de limite. A suivre!

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